La macrographie ou l'histoire d'une passion

L'HISTOIRE D'UNE PASSION
Enfant, je m'inventais mon univers en me créant des histoires dessus (Mamoune, avec un certain amusement, aime me le rappeler encore plus lorsque je revois certaines de mes photos). Ce besoin de créer mon petit univers c'est petit à petit transformé en besoin de comprendre cette planète sur laquelle je vis. D'essayer de comprendre ses mystères comme les chercheurs d'or en quête leur pépite d'or rare; Celle qui les fera devenir millionnaires. Ce besoin de chercher le pourquoi du comment, je l'ai d'abord fait à travers mes histoires que j'écris puis avec certains jeux vidéos surtout avant tout pour le mystère et la découverte puis plus tard pour la beauté du graphisme. Curieusement la télé ne m'attire pas plus que cela sans doute du au fait que je ne peux me projeter dedans. C'est ainsi que je suis arrivée à faire du graphisme en amateur pour le plaisir de découvrir de nouvelles perspectives. Mais quelque chose me manquait, un petit truc indéfinissable. C'était tout simplement: Pouvoir allier mon besoin de découverte au graphisme. Le déclic est venu en regardant certaines photos sur internet mais aussi grâce à une belle sœur sachant manier la photo. Lorsque je vois ses photos et d'autres, je me retrouve car c'est exactement ce que j'aime : La beauté des couleurs et des gestes jouant de la lumière, le naturel et la découverte d'un instant peut être fugace mais si beau.

La photographie ? Oui bien sûr mais sûrement pas de la photo pour "touristes" ou "familiale". En cherchant diverses idées pour créer mes kits graphiques, je regardais sans vraiment regarder les macrographies circulant sur le net. Mon regard fut vite captivé par les couleurs, la fluidité et la netteté des gros plans. La macrographie trottait dans ma tête. J'avais envie de tenter l'aventure; Celle de pouvoir faire devenir le tout petit très grand. Evidemment, la macrographie ne se fait pas comme cela parce qu'on l'a décidé un beau matin en se levant ! Il faut savoir l'apprivoiser faute de l'avoir apprise. En tant qu'indienne têtue et fière de ses origines, je me devais de mieux maîtriser ce nouvel art. Il m'a fallu 5 ans pour maîtriser mon appareil : Un Canon PowerShot S80 et encore je n'en connais pas toutes ses possibilités. C'est seulement l'année dernière en août que la macro a commencé à m'ouvrir ses portes.

Ma passion de la découverte, je la partage avec l'homme de ma vie. J'aime le voir jouer aux Indiana Jones pour réussir à saisir un papillon inaccessible ou une odonate ou tout simplement le faire à ma place par pur plaisir.
Suivant les conseils de ma nièce, je décide aujourd'hui à vous faire partager ma passion. Une passion d'enfant qui est devenue réalité.
Ruksana

lundi 6 juin 2011

Interlude douceur 1

Du haut du prunier, le merle moqueur y va de sa trille pour narguer le photographe à moins qu'il ne cherchasse à prévenir son voisin non loin




dimanche 5 juin 2011

Interlude douceur

Une petite pause douceur s'impose après  cette tribulation dans l'intimité du petit peuple de l'herbe. Jeux d'ombre et de lumière où le chasseur devient la proie. Fugace instant saisit sur  le chemin du retour. Le soleil étant derrière nous, nos ombres se la jouent au delà du réel




mardi 31 mai 2011

Le cycle de la vie : Métaphormose (5)

Ce stade est le dernier avant le passage à l'imago. En fonction du type de bestiole, le nom ne sera pas le même. Chez les COLÉOPTÈRES, on parlera de nymphe alors que chez les DIPTÈRES, il s'agit d'une pupe ou encore d'une chrysalide chez les LÉPIDOPTÈRES

Cela va être vite résumé du fait que je n'ai que deux photos, un pupe de syrphe et une nymphe de coccinelle que je surveille attentivement afin de faire des photos de sa métamorphose à l'imago.

Voici le pupe d'une Episyrphus balteatus 

 
Et pour conclure, une nymphe Harmonia axyridis



Le cycle de la vie : Bébés ? vous avez dit bébés ? (4-3)

Et pour finir ce stade larvaire, nos amis lépidoptères, les papillons bien sûr !
Cette chenille est marrante avec ses houppettes jaunes sur la tête et son plumeau rose. Lorsqu'elle se met en boule, on dirait une belle de tennis ! 

Cette petite chenille n'a rien trouver de mieux que de monter sur mon ours ! allez donc faire une photo lorsque deux bestiaux s'agitent !


Le cycle de la vie : Bébés ? vous avez dit bébés ? (4-2)

Les deux photos qui vont suivre sont des larves de punaise. Je ne vous en dis pas plus car je vous les présenterais plus longuement dans le blog
Cette première photo a une histoire assez étrange pour son identification car la toute première fois que je ne savais où la mettre, je discutais avec ma belle-sœur via Skype pour lui expliquer ma découverte.  
Moi : Ben on dirait moitié une fourmi et moitié une punaise, j'en sais rien au juste !
Elle : C'est une fournaise !
Il va falloir qu'on arrête le chocolat !


lundi 30 mai 2011

Le cycle de la vie : Bébés ? vous avez dit bébés ? (4-1)

Nous allons poursuivre notre découverte de certains états larvaires. N'oubliez pas que vous en reverrez sûrement d'autres dans le blog mais dans leur ordres respectifs. Ici, je ne mets que des exemples pour vous expliquer que toutes les larves ne ressemblent pas à l'adulte ! Alors inutile dans certains cas d'y chercher des ressemblances !
En voici une belle preuve avec mademoiselle coccinelle version larve ! L'image n'est pas tip top car  je pense qu'elle devait être éclose depuis peu et donc était encore minuscule (avoisinant les 1mm à peine)
Sachez que si une coccinelle peut manger une centaine de puceron par jour, sa larve en mange le double donc vous nettoie vos rosiers en moins de temps qu'il ne faut pour le dire

Cette larve est  une larve "classique de coccinelle" mais en fonction de l'espèce et du genre, elle sera différente. Là où notre œil inexpérimenté ne verra aucune différence dans les divers stades larvaires, un spécialiste sera vous dire où elle en est rendue et à qui nous aurons affaire. bien sûr, vos pouvez vous exercer à reconnaître les 4 stades larvaires mais pour cela vous devez déjà repérer des œufs de coccinelles et faire en sorte que l'éclosion aille jusqu'au bout. Autre solution nettement plus simple, faites une photo des différentes larves que vous  verrez et allez regarder sur internet son stade. Cette solution, vous permettra également de trouver à quel genre de coccinelle vous aurez affaire par la suite
Voici une seconde larve de coccinelle n'ayant aucun rapport avec la première ! Celle-ci contrairement à ses consœurs ne mange pas de pucerons mais des cochenilles, elle est appelée alors coccinelle farineuse
 

dimanche 29 mai 2011

Le cycle de la vie : Bébés ? vous avez dit bébés ? (4)

Après que Mme et Mr ont gaiement batifolé dans les hautes herbes, il faut assumer la conséquence de leurs actes et ne pas laisser leurs petits s'éparpiller partout ! Mais au fait à quoi ressemblent ces petits au juste ?
Il faut savoir une chose c'est que pour beaucoup des membres du peuple de l'herbe, les larves ou chenilles  ne ressemblent pas du tout aux adultes. Beaucoup de ces bébés subissent notre courroux car nous ne les connaissons mal voir pas du tout et pourtant beaucoup à ce stade sont des aides précieuses dans nos jardins. Une autre précision à savoir est que la plus part de ses larves ne volent pas contrairement  aux adultes (papillons, libellule, coléoptères....)

Pour commencer cette partie, un phénomène assez curieux : Le "crachat du coucou"
Pour je ne sais quelle raison, nos ancêtres ont nommé des petits tas écumeux fleurissant  sur les herbes, les feuilles... crachat du coucou. Bien que cet oiseau a pour habitude de taxer le nid des autres pour y laisser son rejeton aux bons soins des hôtes de ce nid, il n'a rien avoir avec ces petits écumeux


Tout d'abord, la femelle pond ses œufs sous la tige.
Ensuite, une fois ceux-ci ayant atteint la taille de larve, il ressemble  " des sortes tas gélatineux" appétissant pour oiseau. Donc pour éviter de finir dans l'estomac d'un oiseau ou d'autres bestioles, ces petites larves  sucent la sève ne gardant que ce dont elles ont besoin pour se nourrir et quand au reste, servent à faire les bulles d'écume. Ce mélange qui est âcre a deux fonctions, celle de les protéger des prédateurs éventuels et celle de maintenir toujours la même température

Sur cette première photo, on aperçoit un petit point jaune à gauche. Sur la seconde, on aperçoit mieux le point jaune ou les points jaunes